Les Barrages
Comment un barrage poids résiste-t-il à la pression de l'eau ?
TPE
GROUPE 315
Louis-Marie Lavier
Antoine Martinez de Hoz
Tugdual de La Rochefoucauld
LES BARRAGES DE RENAISON
Le samedi 11 janvier, nous sommes allés visiter, en compagnie de l'ingénieur en mécanique des fluides, Pascal Petit, les barrages du Chartrain et du Rouchain. Les quelques explications fournies par le guide nous ont permis de mieux comprendre le traitement des eaux de la rivière Renaison, ainsi que l'alimentation en eau potable de la ville de Roanne.
Barrage du Chartrain
Construit en 1888, ce barrage de type poids voûté retint un lac de 21 hectares. Sa hauteur de 51 mètres lui permet d'être classé dans la catégorie des barrages de type A (grands barrages) et de retenir 3 620 000 m3. Sa forme lui permet de bouger de 10 centimètre, en fonction du remplissage en eau.
Ce barrage en enrochement édifié en 1976 retient un lac qui s'étend sur une surface de 39 hectares et de 6 500 000 m3 d'eau. Il est lui aussi classé en catégorie A. Étant un ouvrage lourd, en matériaux meubles, il a tendance à se tasser sensiblement avec le temps.
Barrage du Rouchain
Ces deux barrages ont pour principale fonction de desservir la région roannaise en eau potable. En effet, avec une possibilité de contenir au total 10 millions de m d'eau, le Chartrain et le Rouchain alimentent 95% des habitants aux alentours. Ils sont aussi une source du développement d'un tourisme vert : les promenades y sont agréables et des clubs de mini-golf ou d'équitation se sont arrangés autour des édifices.
Aujourd'hui, ils sont surveillés quotidiennement par une équipe d'ingénieurs spécialisés, pour contrer tous risque d'usures et gérer le traitement de l'eau. Par exemple, pour éviter que les vannes de fond, capables de déverser, en cas de problème, 60 m3/s, et étant la principale sécurité des deux barrages, soient inutilisables lors d'une crue dangereuse pour les murs.
Le chemin de l'eau des lacs, jusqu'à être de l'eau potable dans le verre des Roannais, est assez complexe. En effet, pour devenir potable, cette eau doit subir deux filtrations ainsi que plusieurs lavements à l'aide d'ozone ou de produits chimiques nettoyants. Pour arriver jusqu'à Roanne, cette eau peut aujourd'hui emprunter deux conduits : l'un plus ancien est à l'air libre avec donc un plus grand risque de contamination de l'eau (les ingénieurs ont pour projet de le fermer), l'autre est plus ressent et sous pression, et sera donc bientôt le seul actif.
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